Maurice Gauchez, directeur de La Renaissance d'Occident offre à Ghelderode l'occasion de collaborer à sa revue jusqu'à la disparition de celle-ci, en 1930. Il y publiera plusieurs pièces pour marionnettes - genre qu'il affectionne particulièrement - soi-disant "reconstituées d'après le spectacle des marionnettes bruxelloises", en réalité écrites par lui-même. 
Le goût de la mystification chez Ghelderode s'illustre par un autre canular : les poèmes du croque-mort Philostène Costenoble. Sous ce pseudonyme, il publie en fait des poèmes teintés d'ironie. 
Du spectacle de marionnettes au théâtre, il n'y a qu'un pas. Jef Vervaeke, jeune écrivain flamand, permet à Ghelderode de le franchir en traduisant La Farce de la Mort qui faillit trépasser, et en la faisant jouer, dès 1925, par les comédiens du Vlaamsche Volkstooneel (VVT), théâtre populaire alors ouvert aux tendances nouvelles sous l'impulsion de Johan de Meester, brillant metteur en scène hollandais. Redoutant, non sans raison, de n'être guère joué par les théâtres bruxellois de l'époque, Ghelderode saisit la chance qui se présente à lui de produire des pièces pour le VVT. La plupart de celles qui y sont créées remportent un vif succès : Images de la vie de saint François d'Assise (1927), Barabbas (1929), Pantagleize (1930). Ces succès constituent un encouragement important pour leur auteur. La " généreuse aventure " du VVT s'achève en 1932 : quelques jours après la première du Sterrendief, (Le Voleur d'étoiles), la troupe se disloque. 
 
1. Affiche du spectacle monté à Louvain le 23 février 1926. (Photo FMdG, affiche coll. AML, section Théâtre)