Rédaction : 1925 
Parution partielle : sous le titre Pantagleize, dans La Flandre littéraire, 15 juin 1925 
Edition : Editions La Pierre d'Alun, Bruxelles, 1992, 82 pages, avec une postface de Jacqueline Blancart-Cassou, édition rehausée de 9 illustrations de Denis Pouppeville. 
 
Pantagleize, héros absurde titubant dans un monde absurde autant que sanglant, s'obstine, en dépit de l'évidence, à trouver la vie belle. 
 
" Plus complexe, plus ambigu que les autres personnages des récits de Ghelderode, Pantagleize n'a pas encore l'allure clownesque qui lui sera attribuée sur la scène, mais déjà un accoutrement composite. Et déjà il est philosophe, du moins par vocation ; son nom ne signifie-t-il pas " tout est glaise " ? Nul doute que Ghelderode n'ait mis beaucoup de lui-même en ce personnage, bien qu'il n'écrive pas à la première personne. 
 
Quant à l'aventure où Pantagleize se trouve entraîné, elle est identique dans le conte et dans la pièce : ici comme là, il lance une phrase choisie au hasard, et cette phrase se trouve être le signal attendu par d'autres ; elle déclenche une révolution, dont il sera, bon gré mal gré, l'un des héros avant d'en devenir, le soir même, un martyr. 
 
Jacqueline Blancart-Cassou, extraits de la postface de Pantagleize  qui trouvait la vie belle, pp. 74-75. 
 
 
 
 
 
 
Illustration de Denis Pouppeville, in Pantagleize qui trouvait la vie belle, La Pierre d'Alun, Bruxelles, 1992, p. 35.